Le 9 août, le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) a publié son dernier rapport sur la situation climatique. Vous vous en doutez, les chiffres sont alarmants. Mais est-ce qu’il est possible de limiter le réchauffement climatique ? À quel point les activités humaines sont-elles responsables ? Comment inverser la tendance ? Faisons le point sur ce 6ème rapport du GIEC.
Ce qu’il faut retenir du rapport du GIEC
Dans ce rapport du GIEC 2021, plusieurs éléments ont été pointés du doigt : réchauffement climatique inquiétant, catastrophes naturelles, volume de CO2 dans l’air… Voici le récap’.
La température de la planète augmente
Ce n’est plus un secret pour personne : la planète surchauffe (oui oui, même si vous avez passé l’été sous la pluie). Et le pire dans tout ça, c’est que depuis 1970, la température augmente de plus en plus vite. Résultats ? Les glaciers et le manteau neigeux reculent, le niveau de la mer augmente et l’océan s’est réchauffé sur les premiers 700 mètres.
Quelques chiffres pour mieux se rendre compte de l’étendue des dégâts :
- Le niveau des océans a augmenté de 20 cm entre 1901 et 2018.
- L’étendue de la banquise a atteint son niveau le plus bas depuis 1850.
📢 Promis, nous avons bientôt fini avec les mauvaises nouvelles. Avant de lire la suite, prenez un petit shot d’optimisme avec ces chiffres qui donnent espoir pour la planète.
Selon les scientifiques, la température mondiale a donc augmenté de +1,1 °C. Et accrochez-vous, parce qu’elle pourrait encore atteindre les + 1,5 °C d’ici 2030. Pas de doute possible, ce sont bien les activités humaines qui sont responsables. Valérie Masson-Delmotte, la climatologue et co-présidente du GIEC l’a précisé noir sur blanc.
Le dérèglement climatique fait des ravages
Le réchauffement climatique risque aussi d’accentuer la fréquence des événements météorologiques. Rien que cet été 2021, les incendies, les inondations et les typhons ont touché les quatre coins du globe. Ces quarante dernières années, le nombre de cyclones tropicaux de catégorie 3 à 5 aurait même augmenté à l’échelle mondiale.
Les scientifiques prennent des pincettes quant à l’interprétation de ces phénomènes climatiques, mais les chaleurs extrêmes n’y sont pas pour rien.
Le volume de CO2 dans l’air atteint des records
Depuis 2011, la concentration de gaz à effet de serre grimpe en flèche. Le CO2 a notamment atteint un niveau sans précédent depuis 2 millions d’années. Même chose pour le méthane et le protoxyde d’azote (d’autres gaz à effet de serre) qui n’ont jamais été aussi élevés depuis 800 000 ans. Le problème, c’est que les forêts, les sols et les océans ont de plus en plus de mal à tout absorber. Et encore, ces éléments naturels ont réussi à retirer de l’atmosphère près de 56 % du CO2 émis par l’activité humaine. Voilà pourquoi il faut protéger Mère Nature, elle fait des miracles. 🌱
Comment faire pour changer les choses ?
Chers.ères Refreshers, il est temps d’agir ! S’il est impossible de faire marche arrière, les scientifiques précisent que nous pouvons inverser la tendance.
L’objectif ? Limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C. Si nous réussissons à diviser par deux les émissions mondiales d’ici 2030 (et atteindre un niveau nul en 2050), la hausse des températures pourrait être stoppée. Chaque dixième de degré compte, alors c’est parti !
Voici quelques gestes à mettre en place (à votre échelle, et de la part des grandes entreprises) :
- Accélérer la transition vers les énergies renouvelables ;
- Se lancer dans l’investissement responsable ;
- Améliorer la gestion des déchets ;
- Adopter une consommation éco-responsable (circuits courts, achat en reconditionné, zéro déchet, potager…) ;
- Diminuer sa consommation de viande ;
- Éviter de prendre l’avion trop souvent.
Et la liste est encore longue tant il y a d’actions à mener au quotidien ! Mais le plus important, c’est de ne pas perdre espoir. 💪